Indépendante et autonome, elle frappait sa propre monnaie. Aux temps hellénistiques, elle fut membre de la Ligue des Montagnes, avec les villes d’Yrtakina, Lissos, Pikilassos et Tarra. Ses ports étaient les villes de Lissos et de Syia. Elle est citée parmi les villes crétoises qui signèrent l’alliance avec Eumène II de Pergame en 183 av. J.-C.
À Elyros, on vouait un culte particulier à Apollon et aux héros Philakidès et Philandros, fils d’Apollon et de la nymphe Acacallis. Les Élyriens firent offrande à Delphes d’une chèvre en airain allaitant ces deux héros en bas âge. Le poète lyrique Thalitas (VIIe s. av. J.-C.) serait originaire d’Elyros.
Conduit par les textes des auteurs anciens et par les inscriptions, Pashley fut le premier à déterminer l’emplacement d’Elyros à proximité du village actuel de Rodovani de la commune de Kambanos dans la province de Selino. Thenon en examina les ruines plus attentivement et découvrit une inscription qui portait la mention « la cité d’Elyros a décidé » et confirmait donc l’avis de Pashley.
Elyros resta active durant la période byzantine ancienne et fut le siège d’un évêché. La ville fut détruite par les Sarrasins.
(Auteurs : Vanna Niniou – Kindeli, Aggeliki Tsigou, archéologues)
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