C’est pour cette raison que, contrairement à d’autres grottes en Crète, la transition néolithique et le Néolithique final, tout comme le Minoen, ne sont pas représentés. Cela nous donne un terminus post quem quant à l’utilisation de la grotte.
La grotte ayant été fermée, la stratigraphie du Néolithique ancien II, du Néolithique moyen et du Néolithique récent fut exceptionnelle. La grotte couvre une superficie de 1200 m2 et se divise en six salles. Les cinq salles se succèdent en longueur et sont séparées par de grandes stalactites et stalagmites.
La sixième salle est parallèle à la première, sur la gauche. C’est là que se trouvait l’entrée initiale de la grotte. Les fouilles ont permis de découvrir des foyers des trois périodes, entourés de vases, d’outils et d’ossements d’animaux. Il y avait également un grand nombre de coquillages. À l’autre extrémité de la grotte, on a retrouvé les squelettes de trois hommes qui ont manifestement été pris au piège et sont morts d’asphyxie.
La grotte n’était que rarement habitée pendant l’année, probablement en relation avec l’agriculture, l’élevage et peut-être la pêche. Le travail comprenait également la fabrication d’outils en pierre et en os. Il a été constaté que ces outils provenaient principalement d’os de lièvre, de lapin, de porc et de chèvre.